Le sport est une promesse. Promesse de santé, d’équilibre, de dépassement, d’espoir, de cohésion sociale et territoriale. Il est le battement de cœur d’une société en mouvement, une boussole dans un monde où repères et liens s’effritent. Pourtant, cette flamme vacille. Faute de moyens. C’est pourquoi l’ANDES appelle à un nouveau cap, comme un totem : consacrer 1 % du budget de l’État en faveur du sport d’ici 2030.

Alors que la France vient d’accueillir brillamment le plus grand évènement sportif planétaire de son histoire, le compte n’y est pas. Les gymnases, ces cathédrales silencieuses, s’écaillent sous le poids des ans. La moitié des 4 000 piscines publiques françaises ont d’ores et déjà soufflé une trentième bougie. Les dirigeants bénévoles d’associations, moteurs essentiels de ce mouvement collectif, s’essoufflent.

Le constat est sans appel. La feuille budgétaire qui nous est présentée consacre 0,15% du budget de la nation aux politiques publiques sportives portées par le ministère qui en a la charge.

Le sport construit pourtant l’avenir. L’euro investi dans l’activité physique n’est pas une dépense mais un investissement, un vent porteur pour la société, la santé et notre économie.

Porter le budget dédié au sport à 1 % des dépenses de l’État d’ici 2030, c’est offrir à la France les moyens de ses ambitions : en faire une nation sportive. Le sport est une poésie qui s’écrit dans la sueur et le sourire, dans les défis relevés, les moments partagées. Il est un espace de liberté dans un quotidien souvent trop contraint. Alors, montrons que la France ne fait pas seulement briller ses champions, mais qu’elle met le sport au service de chacun de ses citoyens.

Ce 1 % représente plus qu’un chiffre. C’est une promesse pour les générations futures, une volonté d’inscrire le sport dans le patrimoine immatériel de notre nation. Cap sur les 1% !